Bien qu’il s’agisse d’une affection très courante, il est également vrai que dans la grande majorité des cas, l’éjaculation précoce peut être traitée à 100 %. C’est pourquoi, dans l’article d’aujourd’hui, nous allons parler des signes que nous devons prendre en compte pour savoir si nous sommes des éjaculateurs précoces et les solutions pour y remédier.
Si vous pensez être atteint de cette pathologie, lisez la suite, nous sommes sûrs que ce que nous avons à vous dire vous sera d’une grande aide. À la fin de l’article, vous trouverez une surprise !
Quels sont les signes à surveiller ?
L’éjaculation précoce est très courante, mais il y a une grande différence entre le fait d’éjaculer involontairement pendant un rapport sexuel et le fait que cela devienne un trouble qui nécessite un traitement.
Il peut arriver à tout homme, après un certain temps sans avoir eu de rapports sexuels ou lors de ses premières expériences sexuelles, d’avoir un orgasme sans pouvoir le contrôler. Toutefois, si cela devient courant et finit par nous mettre mal à l’aise au point d’éviter les rapports sexuels, cela devient un problème.
Nous vous conseillons de consulter un expert médical si :
- Vous éjaculez involontairement plus de la moitié des fois où vous avez des rapports sexuels ou vous vous masturbez.
- Vous éjaculez peu après la pénétration ou même avant la pénétration.
- Si cette situation vous cause de la détresse, de la gêne et que vous avez tendance à éviter les rencontres sexuelles pour cette raison.
Quelles sont les principales causes de l’éjaculation précoce ?
Causes psychologiques
Les causes psychologiques comprennent le stress. Le stress est le pire ennemi de notre vie sexuelle. Les soucis professionnels, économiques et familiaux ont un effet négatif sur tous les aspects de notre vie. La santé sexuelle n’échappe pas à cette règle.
D’autre part, l’un des facteurs les plus influents dans le cas des éjaculateurs précoces est l’anxiété et la pression qu’ils ressentent au moment d’avoir des rapports sexuels avec une autre personne. Ces éléments empêchent la relaxation, ce qui amène l’homme à éjaculer involontairement beaucoup plus tôt que souhaité.
L’éjaculation précoce peut également être un comportement appris. Si, dans la jeunesse, l’éjaculation par masturbation se faisait rapidement et mécaniquement par peur d’être découvert, il est possible que cela soit devenu une habitude dont il est difficile de se défaire à l’âge adulte, lorsqu’on commence à avoir des relations sexuelles avec une autre personne.
Causes biologiques
Au sein de ce groupe, il y a de multiples composantes à prendre en compte. Tout d’abord, l’éjaculation précoce peut être causée par des facteurs génétiques. Par exemple, chez les hommes qui présentent une hypersensibilité au niveau du gland du pénis ou des récepteurs cérébraux qui gèrent le plaisir.
Il peut également y avoir des raisons organiques, comme une inflammation ou une infection des voies urinaires inférieures. Dans certains cas, cette pathologie peut également être causée par un trouble hormonal, par exemple une augmentation du taux de thyroxine dans le sang.
Causes physiques
Ce sont les variables physiques qui peuvent contribuer au manque de contrôle éjaculatoire :
- Abus de tabac, d’alcool ou d’autres drogues ou médicaments qui sont normalement utilisés pour contrer des maladies comme la dépression.
- Des problèmes tels qu’une infection des voies urinaires ou une inflammation de la prostate ou de l’urètre.
- Des taux d’hormones anormaux ou des problèmes de thyroïde.
- Lésions nerveuses dues à un traumatisme ou à une intervention chirurgicale.
- Niveaux anormaux de neurotransmetteurs ou activité réflexe anormale du système éjaculatoire.
Quelles solutions pour ne plus être précoce ?
Technique de démarrage et d’arrêt
Cette technique est largement utilisée et aide l’homme à s’habituer à prendre plus de temps pour éjaculer. Pour cela, la technique se fait par étapes progressives qui comprennent :
- Le premier jour, l’homme doit se masturber avec une main sèche, en faisant 3 mouvements et en s’arrêtant pendant 2 ou 3 secondes. Après chaque pause, il doit à nouveau faire 3 mouvements et s’arrêter. Ce schéma doit être maintenu 10 fois. Si l’éjaculation survient avant ces 10 fois, vous devez répéter l’exercice les jours suivants jusqu’à ce que vous atteigniez 10 fois ;
- Après avoir réalisé 10 fois 3 mouvements, la technique doit être répétée mais avec 5 mouvements consécutifs, entrecoupés de pauses ;
- Lorsque vous parvenez à faire 10 fois 5 mouvements, vous devez faire 7 mouvements à la suite ;
- Lorsque vous avez atteint les 10 fois avec 7 mouvements consécutifs, vous devez répéter toute la technique, en recommençant avec les 3 mouvements mais avec une main humide, en utilisant un lubrifiant ou de la vaseline ;
- Lorsque les 7 mouvements sont à nouveau atteints, la technique doit être répétée mais par le partenaire.
- Chaque étape de cette technique doit être réalisée à des jours différents ou à quelques heures d’intervalle, afin que la stimulation et le désir d’éjaculer soient similaires.
Technique de compression
Dans cette technique, l’homme apprend à reconnaître les sensations qui précèdent l’éjaculation et à les contrôler. Le grand avantage de cette technique est qu’elle peut être réalisée par l’homme lui-même, sans l’aide de la partenaire ou du partenaire.
La technique consiste à stimuler le pénis par la masturbation ou pendant les rapports sexuels, et lorsque vous sentez que vous êtes sur le point d’éjaculer, vous devez vous arrêter et exercer une pression sur la tête du pénis.
Pour ce faire, placez votre pouce sur la partie inférieure de la tête du pénis, au-dessus du frenulum, et avec votre index et votre majeur, appuyez sur le pénis pour fermer l’urètre. La pression doit être maintenue pendant 3-4 secondes et doit être légèrement inconfortable, mais pas douloureuse. Cette technique doit être répétée au maximum 5 fois de suite.
Une autre option de compression consiste à serrer à la base du pénis. Cette technique peut être réalisée pendant la pénétration, mais il est important de demander au partenaire ou à la partenaire de ne pas bouger, en évitant toute stimulation au moment où la compression sera effectuée.
Technique de désensibilisation
Il s’agit d’une technique assez simple mais qui peut ne pas convenir à tous les hommes, car elle consiste à se masturber 1 à 2 heures avant le rapport sexuel, ce qui diminue la sensibilité à l’orgasme.
En outre, si l’homme n’utilise pas de préservatif en raison d’une relation à long terme, l’urologue peut conseiller son utilisation, car il diminue normalement la sensibilité du pénis, ce qui permet de contrôler l’orgasme.
Faire des exercices de Kegel
Les exercices de Kegel renforcent les muscles du plancher pelvien, c’est-à-dire l’ensemble des muscles situés dans la région pelvienne et autour de l’urètre. Lorsque ces muscles sont renforcés, l’homme peut mieux contrôler l’éjaculation, en l’empêchant de se produire lorsqu’il les contracte, par exemple.
Ces exercices sont également utilisés en cas d’incontinence urinaire et doivent être effectués chaque jour en 10 séries de 10 répétitions. Découvrez, étape par étape, comment effectuer correctement les exercices de Kegel.
Utilisation d’anesthésiques topiques
Certaines pommades ou sprays contenant une substance anesthésiante comme la lidocaïne ou la benzocaïne peuvent être utilisés pour diminuer la sensibilité du pénis et augmenter la durée des rapports sexuels sans éjaculation. Ces produits doivent être prescrits par un médecin et doivent être appliqués 10 à 15 minutes avant le rapport sexuel.
En plus de ces produits, il existe des préservatifs qui contiennent des anesthésiques à l’intérieur et qui peuvent également être utilisés. En voici quelques exemples :
- Durex plaisir prolongé ;
- Effet retardateur Durex ;
- Effet retardateur de contrôle.
- Bien que les anesthésiques aient un excellent effet pour retarder l’éjaculation, ils peuvent également provoquer certains effets secondaires, le plus courant étant que l’homme rapporte une diminution du plaisir en raison d’un manque de sensibilité.
Utilisation de médicaments
Les médicaments sont généralement utilisés lorsque les autres techniques ne donnent pas les résultats escomptés. Les médicaments doivent toujours être recommandés par l’urologue et comprennent généralement des antidépresseurs tels que la sertraline, la fluoxétine ou la trazodone, qui traitent principalement l’anxiété, très fréquente dans ces cas.